théâtre – theatre

2021 – Tempest project
adaptation de Peter Brook et Marie-Hélène Estienne d’après la version française de Jean-Claude Carrière de La Tempête de William Shakespeare. « La tempête est une énigme, c’est une fable où rien ne semble pouvoir être pris à la lettre et si on reste à la surface de la pièce sa qualité cachée nous échappe. Il y a un mot qui revient très souvent dans la pièce, c’est le mot « liberté » – Et comme toujours avec Shakespeare le mot n’est pas employé d’une manière évidente, il vient comme une suggestion, il résonne tout au long de la pièce comme un écho . Caliban veut sa liberté, Ariel la sienne qui n’est pas la même et pour Prospero, il doit se libérer de la tâche qu’il s’est infligé lui-même, la vengeance, et tout ce qui va avec, et qui l’empêche d’être libre. Le Duc Prospero, plongé dans ses livres, à la quête de l’occulte restait dans ses rêves et fut trahi par son frère. Arrivé en exilé sur l’île, on pourrait croire qu’il va trouver sa liberté car il possède l’art de la magie et peut transformer les éléments à sa guise.  Mais cette magie n’appartient pas à l’humain. Un vrai homme ne doit pas obscurcir le soleil de minuit – ni sortir les morts de leurs tombeaux – ni déclencher une terrible tempête et faire prisonniers ses anciens ennemis. Le désir de vengeance dévore Prospero, il ne pardonnera que quand il verra l’amour – l’amour que ressent sa propre fille pour le fils de son ennemi le Roi de Naples – envahir et transformer les deux jeunes gens. Il devra alors faire face à lui même et à son coeur et décider qu’il doit laisser la magie, enterrer son baton, pardonner les usurpateurs, surtout son propre frère, rendre leur liberté à Ariel et même à Caliban, renoncer au pouvoir que sa magie lui donnait. Pour finalement rester devant nous, humble, demandant le pardon.  Le dernier mot de la pièce – sans doute le dernier mot que Shakespeare a écrit – est le mot Libre.  » Peter Brook et Marie-Hélène Estienne

2020 – Shakespeare Resonance
Avant-première : 19 février 2020 – Théâtre des Bouffes du Nord – Paris.
Une recherche sur La Tempête avec Peter Brook, Marie Hélène Estienne et  Hiran Abeysekera, Maïa Jemmett, Marcello Magni, Ery Nzaramba. Trois soirées permettront pour un moment de suivre in vivo le travail de Peter Brook. Chacune de ces soirées sera suivie d’un échange avec le public.
« Dans La Tempête, la dernière pièce de Shakespeare, se trouvent tous les thèmes qui sont au cœur même de son œuvre. Nous allons chercher à en percer les secrets, mais avant de nous mettre au travail nous devrons laisser de côté toutes les idées préconçues qui envahissent notre esprit. Comme des voyageurs à la découverte d’une terre inconnue, nous tenterons d’approcher Shakespeare avec la joie des chercheurs d’or. Chaque jour avec notre petit groupe d’acteurs, à travers des exercices et des improvisations nous explorerons la pièce. Jamais satisfaits de nous-même, au contraire, à travers l’élimination, nous essayerons d’entrer dans ce chemin qui oblige Prospero le magicien à nous demander à nous public de le libérer et cela à travers notre compassion. Dans les derniers jours nous ouvrirons notre travail au public, et partagerons avec lui ce que le théâtre, Shakespeare et ses merveilles peuvent nous apporter. Même pour un court moment, se servant d’une forme qui n’en a pas, la simplicité. » Peter Brook – Marie-Hélène Estienne

2019 – Why?
Version anglaise – sous-titres français
Avant-première : 19 juin 2019 – Théâtre des Bouffes du Nord – Paris

« A quoi ai-je consacré ma vie ? Pourquoi ? Why? Pourquoi faire du théâtre ? A qui s’adresse-t-on ? De quoi va-t-on parler ? Ces questions et d’autres nous allons les poursuivre dans un petit voyage à la fois dramatique et joyeux – nous découvrirons qu’elles étaient plus que brûlantes au début du 20ème siècle. Une partie de Why? parle de Meyerhold, grand metteur en scène russe éxécuté à Moscou le 2 février 1940. C’est une évocation et un hommage que nous voulons rendre à ce grand martyr. « Le théâtre c’est une arme très dangereuse » a dit Meyerhold, l’un des plus grands metteurs en scène que le théâtre a connu. Il a vu devant lui se dresser inexorablement les menaces que le théâtre et l’art en général ont dû subir dans les années 30 en Russie. Il a pu lire ce qui était écrit sur le mur, devant lui, une évidence pourtant, les purges, qui allaient envoyer à la mort, à l’exil, dans les camps, tant d’artistes. » Peter Brook et Marie-Hélène Estienne

2018 – The Prisoner
Version anglaise – sous-titres français
Avant-première : 6 mars 2018 – Théâtre des Bouffes du Nord – Paris

« Un homme est assis, seul, devant une immense prison, dans un paysage désert.
Qui est-il ? Pourquoi est-il assis là devant cette prison ? Est-ce un choix délibéré ? Est-ce une punition ? Et ceux qui sont à l’intérieur, quels  crimes ont-ils commis, eux ? Et comment considèrent-ils cet homme qui leur fait face ? Un fou ? Un fou de Dieu ? Un criminel, lui aussi, comme eux ? Quelle punition pour quel crime ? Quelle justice ?  Qui a pris cette décision ? Pourquoi le laisse-t-on ainsi narguer la justice, quand il peut s’enfuir à n’importe quel moment ? Questions pour ceux qui dirigent la prison, et pour tous ceux qui y sont enfermés. Cet homme cherche-t-il une rédemption ? Est ce que des gens viennent le voir ? Est-il là depuis longtemps ? » Peter Brook – Marie-Hélène Estienne.

2015
Battlefield, d’après le Mahabharata – septembre 2015, Bouffes du Nord

Fragments , de Samuel Beckett (nouvelle version)

2014
The Valley of Astonishment – Version anglaise – sous-titres français
Avant-première : 29 avril 2014 – Théâtre des Bouffes du Nord – Paris

2012
The Suit – Le Costume – version anglaise – sous-titres français
Du 3 avril au 5 mai 2012 – Théâtre des Bouffes du Nord – Paris

2010
Warum Warum, d’après les écrits de : Artaud, Gordon Craig, Dullin , Meyerhold, Motokiyo, William Shakespeare

2009
Eleven and Twelve, d’après les écrits de Amadou Hampaté Bâ

Love is my sin, de William Shakespeare

2008
Fragments, de Samuel Beckett

2007
Sizwe Banzi est mort, d’Athol Fugard, John Kani et Winston Ntshona.

2006
Le Grand Inquisiteur, (version anglaise)

Fragments (Berceuse/ Fragment de théâtre I / Esquisse radiophonique / Immobile) de Samuel Beckett

2005
Le Grand Inquisiteur, Reprise, d’après Les Frères Karamazov de Dostoïevski.

2004
Tierno Bokar, d’après Vie et enseignement de Tierno Bokar de Amadou Hampaté Bâ.

Le Grand Inquisiteur, D’après Les Frères Karamazov de Dostoïevski.

2003
Ta main dans la mienne, de Carol Rocamora.

Glüchliche Tage (Oh les Beaux Jours de S. Beckett)

2002
La Mort de Krishna, extrait du Mahabharata de Vyasa.

La tragédie d’Hamlet (en français)

Far Away, de Caryl Churchill

2000
La tragédie d’Hamlet (en anglais)

1999
Le Costume, de Can Themba

1998
Je suis un phénomène d’après Une prodigieuse mémoire d’Alexander L:uria.

1997
L’Homme qui. Reprise (The Man Who d’après Oliver Sacks.)

1995
Qui est là.  D’après des textes de Antonin Artaud, Bertolt Brecht, Gordon Craig, Meyerhold, Stanislavski and Seami.

Oh les beaux jours, de Samuel Beckett.

1993
L’Homme Qui, d’après « l’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau » d’Olivier Sacks.

1990

La Tempête, de W. Shakespeare.

1989

Woza Albert!  de Percy Mtawa, Mbongeni Ngema et Barney Simon.

1988

The Cherry Orchard, de A. Tchekhov au Majestic Theatre, Brooklyn.

1985

Le Mahabharata, Création au 39ème Festival d’Avignon.

1984

Tchin Tchin, de F. Billetdoux

1981

La Cerisaie, de A. Tchekhov.

1979

La Conférence des Oiseaux,  d’après F. Uddin Attar.

L’Os, de B. Diop.

1978

Mesure pour Mesure,  de W. Shakespeare

Antony and Cleopatra, de W. Shakespeare

1977

Ubu aux Bouffes, D’après Alfred Jarry

1975

Les Iks, de Colin Turnbull

1974

Ouverture des Bouffes du Nord

Création du Centre International de Créations Théâtrales à Paris.

Timon d’Athènes, de W. Shakespeare

1973

Voyage aux USA

1972-Voyage en Afrique

A Midsummer Night’s Dream (Le songe d’une nuit d’été de W. Shakespeare)

1971

Orghast, de Ted Hughes

1970

A Midsummer Night’s Dream  (Le songe d’une nuit d’été de W. Shakespeare)

Frances de la Tour

1968

Oedipus, de Sénèque

The Tempest, de W. Shakespeare

1966

US,

1965

The Investigation, de Peter Weiss

1964

Marat-Sade. de P. Weiss

The Screens, de Jean Genet

1963

La Danse du Sergent Musgrave, de J. Arden
Serjeant Musgrave’s Dance

The Physicists, de Friedrich Durrenmatt

Le Vicaire, de R. Hochhuth

1962

Le Roi Lear, de W. Shakespeare, Stratford upon Avon, Londres et New York.

1960

Le Balcon, de Jean Genet,

1959

Irma la Douce

The Fighting Cock , (l’Hurluberlu de Jean Anouilh)

1958

Vu Du Pont,  de Arthur Miller

The Visit, de Friedrich Durrenmatt

1957

La Tempête, de W. Shakespeare

Both Ends Meet

1956

A View from the Bridge (Vu du Pont de Arthur Miller)

La chatte sur un Toit Brûlant, d’après Tennessee Williams, adapté par André Obey  – Au Théâtre Antoine

The Power and the Glory, d’après Graham Greene

The Family Reunion, de T. S. Eliot

1955

The Lark (L’Alouette de Jean Anouilh)

Titus Andronicus, de W. Shakespeare

Hamlet, de W. Shakespeare

1954

The Dark is Light Enough, de Christopher Fry

House of Flowers, de Truman Capote

1953

Venice Preserved, de Thomas Otway

1952

Colombe, de Jean Anouilh

1951

Mort d’un commis voyageur, de Arthur Miller

Penny for a Song, de John Whiting

A Winter’s Tale, de W. Shakeapeare

1950

Ring Round the Moon, (l’Invitation au château de Jean Anouilh)

Mesure pour Mesure, de W. Shakespeare

The Little Hut, (La Petite Hutte d’A. Roussin)

1949

Dark of the Moon, de Howard Richardson and William Berney

1947

Roméo et Juliette, de W. Shakespeare

La P… respectueuse, de Jean-Paul Sartre

1946

Love’s Labour’s Lost,  de W. Shakespeare

Les frères Karamazov, de Dostoevsky, adaptation d’A. Guinness

Huis clos, de Jean-Paul Sartre

1945

Man and Superman, de B. Shaw.

King John, de W. Shakespeare

The Lady from the Sea, de H. Ibsen

La machine infernale, de Jean Cocteau

1943

Dr. Faustus,  de C. Marlowe

0 thoughts on “théâtre – theatre”

Laisser un commentaire